Ce calque a été inspiré par la Roue des pathologies, un outil visuel conçu à l’origine par Serge Ginger pour aider à repérer le profil de la personnalité d’un· patient·e en Gestalt. Giovanni Fusetti, plus tard accompagné par Imanou Risselard et Pol Charoy, ont fait évoluer ce modèle.
Sa profondeur initiatique s’est révélée au cours du processus créatif de l’ATA, à travers la mise en relief, non pas des polarités psychopathologiques (tel que le présentait le calque originel de la Gestalt), mais de potentiels vitaux inscrits en nous. L’exploration de nos dynamiques de mouvement est devenue l’exploration de nos dynamiques vitales ; le jeu scénique représentant un acteur central du processus pour :
› Ressentir la qualité et la biodiversité du principe vital, des énergies, des émotions et des états présents en nous.
› Explorer la biodiversité des formes caractérielles / d’adaptation sous leur forme amplifiée, grotesque, mais aussi « potentielle », épanouie, accomplie.
Par exemple, nous pouvons tout à la fois faire l’expérience dans notre corporalité, et à différents degrés, de la forme « sadique » qui sommeille en nous et contacter, voire incarner l’état « souverain » de cette forme (voir la représen- tation des Axes des dynamiques vitales ci-dessous).
› Réaliser que toutes ces formes ne sont qu’énergie, dynamique vitale, que nous pouvons réorienter, transformer. L’atelier consacré à cette exploration à travers le jeu remet du mouvement là où les énergies étaient stagnantes, explore les déséquilibres et nous fait entrevoir de nouvelles possibilités d’expression et d’exploration de notre potentiel.