Pour qu’un·e cheminant·es en ATA participe au Cabaret névrotique, il et elle doivent à la fois maîtriser pleinement leur Roue des personnages et être suffisamment imprégné·es de leur Feu d’observance. Il et elle deviennent une sorte de chamane des temps modernes capable, à la demande, de contacter l’état de sa forme caractérielle, de l’amplifier, d’y capter une source d’inspiration, puis de revenir à un état de « neutralité ».
Pourquoi l’idée d’un cabaret ? C’est d’une part un clin d’œil aux Cabarets Mystiques créés et animés par Alexandro Jodorowsky. C’est d’autre part un écho à l’inspiration artistique de la Trans-analyse et à son appartenance à la grande tribu des arts initiatiques.
Pourquoi névrotique ? Les cheminant·es en ATA jouent ici une de leurs "névroses". En la jouant, elle ne se joue plus de lui ou elle. Dans le sens où sa capacité à jouer une partie de soi-même (et le Cabaret névrotique pousse cette réalité à son paroxysme) n’est possible que si il ou elle ne s’identifie plus à cette partie. Si il ou elle a suffisamment « décollé » de sa forme. Pour autant, cela ne signifie pas qu’il ou elle ne s’y identifiera plus jamais. Si le Centre et le Feu d’observance ne sont pas cultivés, nourris, entretenus, alors la forme caractérielle peut à nouveau « coller » ou se transformer légèrement pour passer inaperçue. Aucun art, aucune méthode n’est parfaite et comme nous l’avons déjà largement expliqué, il est de la responsabilité de la personne d’arroser sans cesse la graine qu’elle a plantée.