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Jouer nos formes !

Ce que je joue de moi ne se joue plus de moi

Le jeu nous rapproche de la vie. C’est une expérience qui nous engage intégralement. Elle engage notre corps, mais pas au sens où nous l’entendons aujourd’hui en Occident. En ATA, nous préférons utiliser le terme « corporalité » pour décrire l’expression globale de l’être : notre corps est organiquement sentiment, pensée, émotion, psyché et conscience.

Des méthodes, comme le psychodrame ou les constellations familiales ont compris que le champ scénique était un espace porteur de sens et de transformations. Dans le psychodrame, par exemple, les personnes sont invitées à prendre le rôle de leurs proches, à les incarner pour ressentir le pouvoir qu’ils ont sur eux et sur leurs émotions. Grâce aux instruments qu’elle a intégrés à son art, l’ATA élargit le potentiel initiatique, énergétique, vital et alchimique du champ scénique.

Le champ scénique représente l’espace énergétique où nous allons pouvoir incarner et jouer des parties de nous-mêmes et des autres, face à un public qui en est témoin. Son rôle, fondamental dans le processus en ATA, se fonde sur trois principes simples :

› Le premier principe est lié aux émotions : l’expression d’une émotion maintient la fluidité (le flow en anglais) et la vitalité du corps, ainsi que son équilibre avec l’environnement. Une émotion circule en nous comme une vague d’énergie vitale. Et cette circulation maintient un état de plaisir. Ce principe s’appuie sur les recherches psychocorporelles de Wilhelm Reich, notamment le déploiement de l’onde orgastique, reprises par Alexander Lowen, John Pierrakos et le courant de la Bioénergie.

› Le deuxième principe est une conséquence du premier : ce qui n’est pas exprimé par le corps reste imprimé dans le corps. Autrement dit, si une émotion ne peut pas s’exprimer, elle stagne, se fige et « s’engramme » dans notre psyché et dans notre corps sous la forme de tensions. Si la rétention se maintient dans le temps, l’émotion s’imprime sous la forme d’un « pli corporel ». Nous vous rappelons que Wilhelm Reich utilisait à ce propos le mot « cuirasse ». Il décrivait également comment certains troubles psychologiques s’impriment dans le corps sous une forme caractérielle.

› Le troisième principe est devenu l’une des phrases clés de l’ATA : « Ce que je joue de moi ne se joue plus de moi ». Il est lié aux origines initiatiques du théâtre considéré comme un espace ritualisé qui permettait aux Humains, à la société, à la tribu, de contacter leurs dimensions transpersonnelles. Il est possible aujourd’hui de restaurer cet espace ritualisé pour que nos formes, nos personnages, nos forces et nos archétypes puissent être joués consciemment. À travers ce processus, ils deviennent une partie consciente et intégrée de notre personnalité. L’ATA s’est nourrie ainsi de l’approche théâtrale pour explorer les formes, les personnages, les « plis » et les « cuirasses » dans une dynamique de jeu.


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